AJEA : Plus d’un an après, le projet « Femmes, jeunes, gouvernance et respect des droits humains au Burkina Faso » donne des motifs de satisfaction

Dans le cadre de la mise en œuvre de son projet « Femmes, jeunes, gouvernance et

respect des droits humains au Burkina Faso », financé par l’Ambassade Royale du Danemark avec l’appui technique de l’UAT/DHPCS, l’Association Jeunesse Espoir d’Afrique (AJEA BF) a mis en œuvre, au cours de l’année 2022, plusieurs activités, pour améliorer le respect des droits humains et la participation des jeunes et des femmes à la gouvernance. Les activités prévues ont été réalisées avec des résultats satisfaisants.  

Les principales activités retenues pour l’année 2022 étaient notamment l’organisation d’un atelier diagnostic du respect des droits civils, politiques et catégoriels avec les jeunes et les femmes, la formation d’« ambassadeurs » de la promotion des droits humains, la mise en place de cellules de veille citoyenne et la réalisation d’émissions radiophoniques de redevabilité avec les conseils municipaux ainsi que des émissions de sensibilisation sur les droits humains. Au terme de la première année de mise en œuvre, les résultats engrangés sont satisfaisants. Cela a été rendu possible grâce à une approche de mise en œuvre qui a consisté à réunir les jeunes et les femmes leaders des partis politiques et des organisations de la société civile, à les aider à diagnostiquer le respect des droits civils, politiques et catégoriels et à mettre en place des cellules de veille citoyenne.

Au-delà de l’engouement et la réelle volonté des bénéficiaires de faire du projet une réussite, les actions sur le terrain des jeunes et des femmes formés et regroupés dans les cellules de veille citoyenne ont produits les effets escomptés. Des cas de violations des droits humains, favorisés par la recrudescence de l’insécurité, ont été constatés et rapportés aux autorités compétentes, grâce à la veille citoyenne. En témoigne cette action de la cellule de veille citoyenne de la province de la Kossi (chef-lieu Nouna), à qui un cas de violence sur un mineur, accusé de vol, a été signalé et dont l’intervention a permis de calmer la situation et de préserver l’intégrité physique de l’adolescent qui était livré à la vindicte populaire.

Les retours des auditeurs à l’issue des émissions radiophoniques de sensibilisation confirment également les effets produits par l’intervention du projet. Une des auditrices, après une émission interactive sur les droits humains, a fait le témoignage suivant sur les ondes de la radio municipale de Toma : « nous les femmes, nous souffrons beaucoup. Nous sommes souvent maltraitées et minimisées. Nous ne sommes pas considérées au même niveau que les hommes. Ce genre d’émission nous permet de savoir que nous avons les mêmes droits que les hommes. Et maintenant nous savons que nous pouvons nous plaindre en cas de violation st surtout où nous pouvons le faire ».

Certaines des activités, notamment les réalisations d’émissions et la veille citoyenne vont se poursuivre au cours de l’année 2023 jusqu’à la clôture du projet prévu pour le mois de décembre. L’Association Jeunesse Espoir d’Afrique fait partie des vingt-sept (27) organisations de la société civile bénéficiaires du fonds Danida pour la société civile. Son projet couvre six (06) provinces de la région de la Boucle du Mouhoun à savoir les Balé, le Sourou, le Nayala, la Kossi, le Mouhoun et les Banwa.